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Métamorphose - Chapitre 1
Arrête-toi immédiatement !
- Liam essaye de l'attraper tu y es presque !
- Il court vite ! Passe par la gauche !
- Je le tiens !
- Lâche-moi bon sang !
- Bien joué ! De toute manière on allait l'avoir il est tombé dans un cul-de-sac.
- Ne bougez plus vous êtes en état d'arrestation !
- Je vais te mettre les menottes.
- Tss
- C'est ça soupire !
Tu fais moins ton malin maintenant ?
- Tu seras immédiatement placé en garde à vue après avoir volé et bousculé la pauvre petite mamie.
- Tu n'as aucun remords ?
On est arrivé au poste de police.
- Entre là-dedans.
- Et je ne veux pas t'entendre en attendant que je t'interroge.
- ...
- Ce petit vaurien, une fois que je serai libéré je m'occuperai de son cas.
- Regardez-moi ça, un nouveau prisonnier.
- Il n'a pas l'air commode haha
- Je vais te placer dans la salle d’interrogatoire maintenant.
J'espère que tu vas coopérer rapidement car je suis fatigué.
- Ah bon ?
- Ouais, on a passé la soirée à te courir après. Tu sais quelle heure il est ?
- ... Laisse-moi réfléchir.
- Au fait non, je me fiche de tes états d'âme poulet.
- Tu parles à un agent de cette manière ? Tu n'as vraiment pas froid aux yeux.
- Pourquoi j'aurai peur d'un jeune... poulet ?
- Alors c'était votre complice qui s'est sauvé ?
- Je sais pas.
- Je veux plus de détail monsieur !
Je sais pas, je n'ai rien à te dire poulet tu vas te faire voir !
- Tu vas toute suite te calmer ! Je vais rajouter sur ton dossier "outrage à un agent" !
Faites donc ! Je n'ai rien à dire.
- ARGH !
Il m'énerve !
Vous avez intérêt à vous mettre un peu à table ! Je n'ai plus de patience, je ne sais pas ce qui me retient de...
- Tu sais où est Liam ?
- Il est au sous-sol, il interroge le suspect.
Vous avez besoin de lui ?
- Non, pas vraiment.
Tu peux t'occuper de lui pendant mon absence, j'ai une affaire urgente à régler.
- Bien monsieur.
- Je pense qu'il se débrouille plutôt bien pour l'instant.
Si tu rencontres le moindre problème, tu peux contacter le colonel.
- Tu peux fermer dans une heure.
- Je ne sais combien de temps me prendra l'enquête, j'attends un appel.
- Vous n'avez pas à vous inquiéter, on s'occupera de tout.
- Tu peux faire rentrer Liam plus tôt.
- Bien Monsieur.
- Qu'est-ce que vous faites ? C'est urgent ! Les médecins légistes sont déjà sur place !
- Je suis en route. Redites-moi l'adresse.
- 333 rue du moulin. Dans combien de temps vous êtes là ?
- En voiture disons j'ai 30 minutes de route à faire ?
- Ok, faites vite !
- Tu serais capable de poser la main sur moi ?
- Essaye pour voir ? Tu recevras la plus grosse raclée du siècle !
- Une fois sortie d'ici, je te retrouverai ! Tu es un homme mort.
- Quoi ? Tu commences à chialer haha ?
- Il croit vraiment que j'ai peur de lui ? Je ne pleure pas par ce que j'ai peur de lui mais par ce que je suis frustré !
- Ce métier n'est pas fait pour les fillettes comme toi.
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu.
De toute manière je n'ai rien à te dire.
- Va chialer dans les bras de ton supérieur maintenant !
- Cela fait des heures que j'essaye de le faire parler, à part des menaces et je n'ai eu d'autres de sa part !
Ça ne me mène à rien! Même si je n'aime pas faire les choses à moitié, je vais m'arrêter là.
Liam Ronchonne et préfère partir avant qu'il n'explose de colère et ne commette une erreur en sortant les poings.
- C'est ça part !
- Et ne reviens pas haha.
- Marcel !
- Quoi ?
- Il ne veut pas parler !
- Ah bon ? Tu veux de l'aide ?
- Je sais que c'est difficile au début mais tu devrais montrer que tu n'as pas peur de lui.
- Hein, comment ça ? Mais je n'ai pas peur de lui...
- Reste ici, je vais aller le voir et mettre les points sur les i.
- Comme ça le petit vous a demandé du renfort.
- Alors vous ne voulez pas parler ?
- Non le rouquin.
- Je vois, vous êtes un dur à cuire.
- C'est ça.
- Non mais il est complètement malade ?
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- Bien que ça me fasse plaisir, qu'est-ce que le chef dira quand il verra ça ?
- Vous avez le droit de faire ce genre de chose ? C'est illégal ce genre de truc venant surtout venant d'un force de l'ordre.
- C'est ironique ce que vous me dites là, non ? Venant d'un mec qui à foutu une grand-mère à l'hosto.
4h00 du matin, un hiver chaud à Brindleton bay.
Une ville plutôt tranquille ou des petits délits arrivent de temps à autre.
Jack est un homme âgé de quatre six ans, au travail c'est quelqu'un de calme, réfléchi et il ne s'énerve uniquement que pour de bonnes raisons.
Il est apprécié par ses collègues, dans le milieu de la police c'est le patron que tout le monde voudrait avoir.
Cela fait environ vingt ans qu'il travaille dans la bridage criminelle.
Même si la ville de Brindleton bay est plutôt tranquille, la plupart du temps il s'occupe des délits mineurs...
Il arrive parfois que des meurtres surviennent et quand Jack reçoit un appel important, il sait qu'il doit se déplacer sur le terrain
et rejoindre Gorge Schneider un ingénieur de la police scientifique, cela fait de nombreuses années qu'ils travaillent ensemble.
- Bonjour Jack, vous en a mis du temps, vous n'êtes jamais ponctuel quand il s'agit d'urgence.
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- Je sais, je m'excuse je savais que c'était une urgence, mais ne m'attendais pas à voir ça. C'est une véritable boucherie !
- Effectivement et le meurtrier a éparpillé le corps comme une sorte "d'œuvre d'art" ?
En dépit de son travail acharné et ses années d'expérience, il commence à perdre son sang-froid devant une telle scène de crime aussi sanglante et monstrueuse.
Cela le dépasse l'entendement ! Contrairement à Gorge, qui est toujours impassible devant les cadavres.
- De toute ma vie, je n'avais jamais vu quelque chose d'aussi atroce.
- Vous avez trouvé l'identité de la victime ?
- Non pour l'instant aucun indice à ce sujet, nous allons l'envoyer à l'institut médico-légal faire une autopsie.
- D'après les analyses des médecins légistes, la victime a été tuée hier soir, puis après démembrer par arme blanche.
Je suppose que les fleurs ont été déposées après sur le corps.
- Par contre on ne connaît pas encore la cause officielle de la mort, mais ..
Il essaye de paraître le plus professionnel possible, car il sait que Gorge lui ferait une remarque s'il se montre incompétent et même avec ces émotions.
- Inspecteur vous allez bien ?
Monsieur Andersdr, ne me dites pas que la vue du sang vous effraie ?
- C'est la vue du sang qui vous met dans cet état-là ?
- Toujours aussi inflexible ce type. Se dit Jack, en même temps qu'il essayait de se mettre les idées au clair.
- Non, tout va bien reprenons.
- Bien, merci ça serait ennuyant si vous faites un malaise ici alors que nous avons besoin de vos compétences.
- Je vois quelques traces de pas, je vais prélever un échantillon des empreintes.
- Jack, une fois que je vous aurai donné les informations sur l'identité de la victime vous pouvez commencer l'enquête.
Et cette fois-ci je veux que vous me fassiez ça au plus vite avant que les médias s'en mêlent.
San Mysuno 6h30 du matin
Félix est un étudiant en l'Art, c'est le meilleur de sa fac.
Il passe la plupart pas du temps à dessiner, à l'extérieur, ne supportant pas la vie enfermée entre quatre murs.
Il aimerait changer de style, sortir de sa zone de confort, bien qu'il excelle en la matière.
On lui reproche souvent d'avoir des peintures sans vie et trop scolaire.
- Parfait, c'est terminé
- Lève-toi, on n'est plus du service. Je vais fermer le commissariat.
- Tu as bien dormi ? Tu pouvais rentrer plus tôt, il n'y a plus rien à faire et le chef n'est pas là.
- Marc m'a épuisé, je n'ai pas pu le faire parler.
Je suis désolé d'être aussi inutile.
- Tu parles de celui que vous avez attrapé hier soir ?
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- Qu'est-ce que tu fais là devant la porte ?
- Ah.. Je t'attendais Liam.
- Tu pouvais rentrer...
- Je n'avais pas les clés, je les ai oubliés à l'intérieur.
C'est surprenant.
- Quoi ?
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- Tu pourrais arrêter de me fixer ? Assieds-toi !
- Je voulais voir de quelle manière tu prépares ce plat.
- C'est quelque chose simple.
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- Qu'est-ce que tu cuisines d'intéressant ?
- Tu veux de l'aide ?
- Non.
Une omelette, ne m’avait pas tu dit que tu voulais manger ça ce soir ?
- D'accord pas la peine de faire cette expression, je ne te dérangerais plus!
Tu peux faire ce qu'il te plaît parfois.
- Je t'ai dit que ça me va, de toute manière je ne suis pas difficile contrairement à toi.
- Je suis difficile moi ? Je ne sais même pas quels sont tes plats favoris.
- La prochaine fois cuisine ce dont tu as envie, je ne veux pas être cet "ami" profiteur.
- Profiteur ? Cela fait des années que tu m'héberges gratuitement.
- Je te rendrai l'appareil un jour, tu peux toujours compter sur moi.
- J'espère qu'un jour je te serai d'une grande utilité.
- Utilité haha ? Qu'est-ce que tu racontes ?
- Ce n'est pas la peine d'en faire autant, peut-être qu'un jour nous prendrons nos distances, chacun fera sa vie.
- Haha tu ne me dois rien.
- Tu ne m'avais pas que nous sommes comme des frères et à présent tu me dis qu'on peut couper les ponts du jour au lendemain.
- Ce n'est pas comme ça qu'une famille devrait être, non ?
- Certaines familles le sont.
- J'imagine.
- Comment s'est passée ta journée à la fac ?
- Pas grand-chose Madame Lavinsky me semblait plus exécrable que d'habitude et elle m'a convoquée à son bureau.
- Qu'est-ce qu'elle voulait ?
- Elle pense avoir regretté son choix en m'intégrant dans son école.
- Elle regrette son choix ? Mais tu es le meilleur de ta fac. C'est n'importe quoi, elle exagère défends-toi !
- Je n'ai pas vraiment mon mot à dire, je dois juste m'améliorer.
- Tu es sûr de ça ?
J'espère que les gens ne profitent pas de toi là-bas tu es trop gentil, c'est un défaut, tu sais ça ?
Tu ne refuses jamais rien aux autres et tu n'es pas doué pour t'exprimer !
- En quoi c'est un défaut ?
Tu t'es fait aux moins des amis là-bas ?
- Plus ou moins.
- Et toi à ton boulot, ça s'est bien passé, ton patron est sympa avec toi ?
- Oui ils sont tous très sympas avec moi.
Mais j'ai eu beaucoup de mal avec un délinquant aujourd'hui heureusement que Marcel, mon collègue m'es venu en aide.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ?
- Il m'a menacé de mort avant de partir car Marcel lui a remis à sa place.
Tout ça car je suis le plus jeune, mais si c'était le patron il serait sage devant moi !
- S'il croit que j'ai peur de lui ! Il s'étonnerait en voyant mes compétences au karaté !
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- Est-ce que tu as terminé ton tableau aujourd'hui ?
- En effet, j'ai été à San Myshuno, peindre un vieil immeuble.
- Pourquoi aller aussi loin pour une peinture ? Alors que les paysages sont plus intéressants à Evergreen Harbor.
- Encore mieux à Henford-on-Bagley ou Brindleton Bay qui sont encore plus proches.
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- Je tourne en rond dans les petites villes, être dans une ville animé comme San Mysuno me donne plus d'idées.
- C'est étrange la plupart des gens préfèrent être dans des endroits tranquilles.
- D’ailleurs si tu as oublié tes clés, tu as logé chez qui hier soir ?
- Tu t’es trouvé une petite amie ? Tu es si cachottier.
Quoi ? Non.
- Ou bien un petit ami ? Tu peux tout me dire tu sais.
- Bien sûr que non j'étais à San Mysuno, voir un collègue de la fac, il voulait me faire découvrir sa ville.
- Ne prends pas cet air sérieux, c'était juste une question.
Fais-moi voir ton tableau ?
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- Tu m'as dis que tu l'as fait seulement en 2 heures ?
C'est surprenant tu es talentueux, mais tu fais toujours la même chose.
Pourquoi ne pas faire mon portrait ça serait intéressant.
- Tu n'es pas le modèle que je recherche.
- Quoi, comment ça ?
- Pour l'instant on ne cherche que des modèles féminin.
- Avec les traits de ton visage je pourrais dire que tu es une femme, mais il me faut le corps d'un modèle féminin.
- Je suis censé le prendre comment ?
- Ça fait combien de temps que tu dessines ?
- À peine trente minutes.
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- Je suis fatigué ! Reprenons demain, d'accord ?
- Ça m'a épuisé de servir de modèle, 45 minutes à ne rien faire c'est l'horreur !
- Après avoir trop mangé toute la journée, ce que j'avais envie de faire est juste de me poser.
- Quelle idée de m'être proposé en modèle.
- Voyons voir
- Qu'est-ce que tu regardes d'intéressant à la télévision ?
- L'armée de sims morts-vivants.
- Tu veux boire quelque chose ?
Non, ça ira.
- Tant mieux ça m'en fera plus.
Liâmes se précipite dans la cuisine pour se chercher une bière.
C'est l'une de ses habitudes de boire tous les soirs quelques bouteilles de bière.
Il a commencé à se mettre à boire depuis qu'il a commencé son travail.
L'alcool est une boisson à laquelle qu'il apprécie de plus en plus.
Ce n'est pas le goût qu'il aime dans l'alcool mais l'effet de bien-être que cela lui procure.
Félix connaît ses manies de boire tous les soirs avant d'aller se coucher et il commence à se poser des questions sur son état se demandant si c'est un métier fait pour lui.
Connaissant bien sa personnalité, il ne va pas en parler de ses doutes concernant ses compétences.
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- Oh le film déjà terminé ?
De toute manière je n'aime pas les films de zombie, je trouve ça souvent ennuyant.
- Tu veux voir un autre film ? Une catégorie t'intéresse en particulier.
- Non, pas vraiment.
- Tu devrais y aller doucement avec l'alcool, c'est comme ça que l'alcoolisme commence.
- Tu en prends aussi le matin avant d'aller travailler.
- ARGH !
- Je vais aller me coucher.
- Quoi déjà ?
- Tu as l'air contrarié contre moi ?
- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
- Je n'arrive pas à le comprendre. J'ai dis quelque chose de mal ?
- Je ne sais pas si je devrais m'inquiéter. Je pense qu'il est contrarié, j'ai des difficultés à le comprendre.
En effet les deux hommes ont parfois du mal à se comprendre.
La cause est que Liam déteste qu'on sous-entend qu'il est sous influence de l'alcool mais Félix se questionne toujours de la cause de sa contrariété.
Il continue de regarder le film, sachant très bien que lorsque son ami est contrarié, le mieux pour lui est de prendre ses distances, car il est difficile de communiquer avec Liam.
Les heures passent et Félix termine tout seul alors que la soirée film d'horreur qui a été prévu avec Liam.
- Pourquoi Liam aime ce genre de film, ce n'est même pas effrayant.
D'ailleurs il s'est réellement couché ? Je devrais aller le voir pour discuter avec lui.
- Ca me fatigue, ces flashs back insensés sont encore revenus,
il y a une éternité que je ne les avais pas faits. Je croyais les avoir définitivement oubliés de ma tête.
Pourquoi maintenant ? Est-ce que c'est à cause de ce film absurde ?
(image à venir)
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Pourquoi ces pensés me reviennent en tête, est-ce que c'est lié à mon enfance ?
Non je suis paranoïaque, j'en fais une obsession...
oui, juste une obsession.